Vous ne le saviez peut-être pas, mais l’importance des zones climatiques en France n’est pas négligeable.
Les zones climatiques françaises sont définies, depuis la Réglementation Thermique RT 2012, en trois territoires distincts tels que les zones H1, H2 et H3 relatives à la période hivernale. La Réglementation Environnementale RE 2020 actualise la répartition de ces zones climatiques, en couvrant la période estivale.
Cette mise à jour est due aux changements climatiques, responsables des températures de plus en plus extrêmes en été, qui peuvent nuire au confort des ménages français. Nous avons donc 4 nouvelles zones pour cette saison : Ea, Eb, Ec et Ed.
Qu’est-ce qu’une zone climatique ?
Les pouvoirs publics ont initialement mis en place cette division territoriale climatique le 28 décembre 2012 afin de différencier les besoins énergétiques des ménages français en fonction de leur situation géographique. Les zones climatiques rendent compte des variations climatiques locales, ainsi que des températures, de l’ensoleillement sur l’année et de l’altitude.
Chaque zone climatique inclut un ensemble de départements de France métropolitaine. La répartition des collectivités territoriales entre ces trois zones est ainsi déterminée en fonction des différences de climat sur le territoire national.
L’État, en collaboration avec Météo France, utilise les enregistrements de données réalisés par une station météorologique de référence selon des critères précis :
- Les températures de l’air et de l’eau du réseau national
- L’humidité de l’air
- Le rayonnement solaire
- La vitesse du vent
En amont des travaux de rénovation énergétique, le calcul des primes CEE (voir la page du site Eurocombles sur le sujet) dépend des caractéristiques climatiques intrinsèques à chacune des zones climatiques. Le facteur climatique est effectivement responsable de la variation du montant de la prime, puisque les besoins énergétiques diffèrent d’une zone à l’autre.
Quelles sont les caractéristiques de chaque zone ?
Les zones climatiques sont donc réparties en 7 zones, dont 3 hivernales (H1, H2, H3) et 4 estivales (Ea, Eb, Ec, Ed)
En période hivernale :
La zone H1 comprend les départements du nord, du centre et de l’est de la France. Cette zone correspond aux territoires ayant des températures les plus basses en période hivernale, propres au climat continental et montagnard.
La zone H2 correspond globalement aux départements de l’ouest du territoire national dont le climat océanique octroie des températures tempérées en hiver.
La zone H3 inclut les départements bordant le bassin méditerranéen. Leur climat est caractérisé par des hivers doux.
Vous l’aurez compris, lorsqu’un foyer se situe dans la zone climatique H1, les besoins et les consommations énergétiques sont élevés et les exigences thermiques sont plus grandes. Les travaux de rénovation énergétique réalisés dans cette zone climatique sont plus importants et permettent ainsi de réaliser davantage d’économies, en vue des températures les plus froides en saison hivernale. En outre, le montant de la prime CEE sera plus élevé par rapport aux autres zones.
En période estivale :
La zone climatique Ea est tempérée en été avec des températures et un ensoleillement équilibré. Sa surface recouvre une partie des zones hivernales H1 et H2.
La zone climatique Eb implique des étés avec des chaleurs et un ensoleillement plus élevés. Elle s’étend sur une portion du territoire H1 et H2 également.
Les zones climatiques Ec et Ed, bien que différentes, subissent de fortes chaleurs et une forte exposition à l’ensoleillement. La priorité est donc la même : il faut adapter les travaux de rénovation énergétique en optant pour des équipements adéquats. Ces territoires climatiques se positionnent sur les zones H1, H2 et H3.
Pour résumer, il est impératif de prendre en compte ces zones climatiques estivales lors de vos travaux de rénovation pour vous assurer des températures décentes dans votre logement, tout en limitant l’impact environnemental.
En effet, nous avons tendance à oublier que les travaux de rénovation énergétique sont tout autant bénéfiques en cette période de l’année. Cela permet d’assurer des températures modérées et un confort optimal à cette période de l’année.
Quel intérêt ?
Les zones climatiques servent ainsi à obtenir la consommation énergétique moyenne d’un logement en fonction de sa localisation, primordiale pour déterminer le coefficient de rigueur correspondant. Ce coefficient établit les normes d’isolation et d’aération, pris en considération désormais dans la construction des Bâtiments Basses Consommations (BBC) ou à Haute Performance Énergétique (HPE).
Selon la zone thermique à laquelle vous appartenez, le choix d’équipements et vos travaux de rénovation sont adaptés en conséquence. L’objectif est de répondre de manière optimale aux exigences d’isolation de chauffage pour votre habitation.
Chez OPNR, nous vous proposons des travaux d’isolation et de chauffage à travers nos marques fortes, adaptés aux différentes zones climatiques dans le cadre de la rénovation énergétique globale.
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